vivre en troupeaux

VIVRE EN TROUPEAUX

Les chevaux sont des animaux sociables. Si cette sociabilité est évidente pour les chevaux sauvages elle l’est moins pour les chevaux domestiques car comme ils ne sont pas en liberté, il ne peuvent pas reproduire de rapports naturels entre eux. Les chevaux sauvages comme les mustangs ou les brumbies évoluent 

en petits groupes familiaux et non en grands troupeaux comme 

on voit souvent dans les films. Généralement, les troupeaux sont 

entre 10 et 15 chevaux et poulains.

Polygames

Les équidés vivent en famille ou plutôt en harem. Il n’y a pas 

vraiment de chef mais un étalon qui, s’il est fort et expérimenté, il conquiert 3 à 5 juments en moyenne. En général, la jument arrive 

à avoir son poulain dans l’année.

Les troupes de célibataires

Vers l’âge de 3ans, les jeunes mâles sont chassés du troupeau dans lequel ils sont nés. Ils forment alors des groupes de célibataires et créent une solide amitié entre eux. Les étalons trop vieux pour conserver leurs femelles finissent leur vie avec un troupeau de jeunes chevaux.

Une hiérarchie floue

En liberté, le mâle manifeste son activité sexuelle dès l'âge d'un 

an à dix-huit mois et la jument peut pouliner dès 2 ans. La durée 

de gestation est en moyenne de onze mois, donc 330 jours. Il peut marcher moins d'une heure après la naissance. Un cheval de 3 ans 

est généralement considéré comme adulte. Ils établissent une 

hiérarchie qui est rarement remise en question ce qui évite les 

bagarres. Mais les relations ne sont pas toujours simples. Il arrive 

que A domine B, que B domine C mais que C domine A. L’étalon est presque toujours dominant sur les juments ce qui lui permet de leur interdire de sortir du troupeau. 

  

Note : Le cheval n’est pas un territorial : c’est-à dire qu’il ne 
s’approprie pas un territoire mais qu’il le partage volontiers 
avec d’autres harems. 

pourquoi son comportement si peureux ???

POURQUOI SON COMPORTEMENT SI PEUREUX

Le cheval est une proie à l’état sauvage. Il a donc gardé cet instinct de fuite. Il vit en troupeaux pour être plus fort face aux prédateurs et il est parfaitement capable d’en reconnaître tous les membres. Pour lui nous faisons partie des prédateurs et c'est pour ça qu’il a un tel comportement.

  

Fuir puis réfléchir

Lorsque le cheval se sent en danger il va essayer de fuir sans se 

poser de questions. Puis, quand il est à bonne distance il étudie calmement la situation. C’est pourquoi en dressage il faut laisser

 l’illusion au cheval qu’il peut s’échapper car s’il se sent prisonnier 

il va stresser et il lui sera impossible d’apprendre quelque chose. 

Quand il ne peut pas fuir,il charge ! :

Un besoin de sécurité

Si un cheval se sent mal à l’aise il est inutile de se battre avec lui 

ça ne pourrai qu’empirer la situation. Il faut le mettre dans une situation agréable où il se sente en sécurité. Pour progresser un 

cheval à besoin de se sentir en confiance et en sécurité.  

 

  

Réflexe d’opposition 

Lorsqu’on demande à un cheval de faire quelque chose, son premier réflexe sera de faire le contraire. C’est une logique de proie. 

Il ne faut jamais l’obliger par la force car ça ne servirai à rien pour 

deux raisons : la première c’est que le cheval est de toute façon plus lourd et plus fort que vous donc il aura forcément le dernier mot ; et 

la deuxième raison c’est que ce sont les prédateurs qui utilisent la 

force donc vous allez lui faire peur et vous ne risquez pas de créer un lien de confiance avec lui.  Si pour un cheval la fuite est impossible 

il va s’opposer au prédateur donc l’homme. 

Souffrir en silence

Le cheval souffre en silence car pour une proie, montrer que l’on 

souffre est un signe de faiblesse qui attire les prédateurs. Ce comportement explique que les chevaux et les ânes aient longtemps 

été maltraités par leur propriétaires qui pensaient qu'ils ne 

sentaient pas la douleur. 

Un animal sensible

Le cheval se laisser guider par ses émotions sans jamais les cacher

car elles lui indiquent comment se comporter. Le cheval est un animal

très sensible qui a besoin d’autant d’affection que n’importe qui.